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Florent-Alexandre-Melchior de La Baume de Montrevel était un comte qui vécut au XVIIIème siècle. Il se rendit célèbre en son temps par la protection et l’amour qu’il prodiguait à ses serfs. Il haïssait par contre les bourgeois ; ceux-ci n’hésitèrent pas à le faire guillotiner le 7 juillet 1794. On dit qu’il mourut sans laisser de descendance. C’est une erreur : de tels hommes laissent toujours quelque part un ou plusieurs héritiers. C’est en tout cas pour honorer sa mémoire que nous avons choisi son nom pour notre pseudonyme.

Oeuvres de Montrevel

Un conte et une nouvelle, Quinze essais, Des dizaines de poèmes, Une multitude d'impromptus, cinq romans, Deux pièces de théâtre et un livret d'opéra

Un poulet à rôtir qui cherche désespérément son propriétaire dans un conte humoristique : "Histoire d'un poulet anonyme".

Deux poulets complètement paniqués dans une nouvelle fleurant bon la tragédie : "Les filles de l'air".

Des réflexions, souvent dénuées de sérénité et de modération, sur l'art, la politique, les relations internationales, les mœurs, la morale, les religions et autres sorcelleries, les mythes qui demeurent dans les sociétés, les régimes politiques et leurs inconséquences, les effets indésirables des valeurs établies.

Des poèmes inspirés par l'amour, la contemplation du bien et du beau, l'espoir du meilleur, la douleur devant les jours qui s'évaporent et la délivrance de la fin ; mais aussi des vers qui chantent l'espérance et l'aimable modestie du bonheur. La musique des mots vaut bien de longs discours.

Des coups de cœur et des coups de sang dans des textes courts et improvisés, à l'image des fameux "Propos" d'Alain ; des réflexions souvent empreintes de colère sur des faits historiques, des comportements sociaux, des réactions politiques, des règles de conduite.

"Un sandwich à l'aristocrate" : un jambon coincé entre prolétariat et bourgeoisie. "La mort vaincue" : le vaccin suprême.  "La consécration des Consécrations" : vive la machine à écrire !  "De miel et de fiel" : journal d'un psychasthénique. "... et nous boirons à même la coupe" : l'amertume d'une coupe de football.

"Une fée" : un livret d'opéra qui attend toujours son compositeur. "Les parasites" : une pièce de théâtre qui met en scène des personnages atteints de cette maladie où l'intelligence est infectée par l'associabilité. "Arthur" : une comédie loufoque et gentillette qui démontre que les quiproquos peuvent parfois constituer la ressource suprême.